C'est vous convaincre qui sera difficile, c'est pourquoi je ne parle que de tenter. Il n'y a pas de tour de passe-passe : d'abord, il s'agit d'emplois administratifs – qui sont certes des emplois importants ; ensuite, nous ne supprimons pas des postes d'enseignants, alors même que la démographie pourrait nous le permettre sans toucher au taux d'encadrement. Nous ne le faisons pas, parce que nous considérons que l'investissement dans le supérieur, notamment le taux d'encadrement des premiers cycles, est une priorité.
Quoi que vous puissiez dire, chers collègues, les moyens budgétaires promis sont bel et bien au rendez-vous : dans la conjoncture actuelle, 1,8 milliard représente un effort considérable. C'est bien la démonstration que l'enseignement supérieur et la recherche sont la grande priorité du Gouvernement et nous devons tous nous en féliciter.
Les députés du groupe UMP sont fiers de ce budget et le voteront avec enthousiasme. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)