En France, l'ensemble des universités qui font de la recherche ont noué de nombreux partenariats et mutualisé leurs moyens : elles partagent des unités de recherche et ont, dans bon nombre de cas, des formations communes.
Il ne peut donc y avoir de modèle unique d'excellence qui tuerait toutes les universités non choisies pour leur visibilité à l'étranger. L'excellence vient du nombre d'enseignants et de chercheurs bien formés, motivés et reconnus, de la qualité des moyens pédagogiques déployés et des moyens en argent et en temps des personnels affectés à ces types de missions fondamentales.
C'est pourquoi, madame la ministre, ma deuxième interrogation, pour être générale, n'en est pas moins fondamentale : quelles perspectives entendez-vous offrir, dès maintenant, à toutes les universités qui assurent l'accès de nos étudiants à la formation et à l'emploi et font leur juste part de recherche avec les moyens dont elles disposent ?
J'en viens à mon troisième et dernier sujet : les étudiants sont aujourd'hui punis par le Gouvernement avant de l'être certainement par la crise. Les 2,2 millions d'étudiants ont en effet pu constater que le coût de la rentrée touchait durement les plus modestes d'entre eux : les droits d'inscription ont augmenté de 4,3 % en moyenne alors que la perte de pouvoir d'achat atteindrait, sur une année, près de 6 %.
De plus, sur les 15 000 logements sociaux pour étudiants qui auraient dû être construits ces trois dernières années, un peu plus de la moitié seulement a été livrée.
Enfin, sous prétexte de les simplifier, les bourses ont été revues et le nombre de recalculés pénalisés serait de 20 000 étudiants au moins.
Madame la ministre, quelles mesures entendez vous prendre en faveur des étudiants pour leur permettre de faire face à l'augmentation du coût de la vie ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)