Cette compensation financière sera la clef de voûte de l'avenir de France Télévisions, et il est indispensable que, chaque année, au cours de l'examen du projet de loi de finances, nous en débattions. Je rappelle qu'en 1996, une régulation budgétaire massive avait conduit à l'amputation de 12 % des crédits de France Télévisions, dès lors en déséquilibre budgétaire.
Il ne faut pas que cela se reproduise, c'est-à-dire que les ressources de France Télévisions se réduisent comme peau de chagrin, contraignant l'entreprise à faire une télévision de moindre qualité faute de financements suffisants. Il est donc absolument essentiel que le Parlement puisse fixer chaque année le montant de la compensation dans le cadre de la loi de finances.