Je termine, monsieur le président.
C'est certainement l'exemple le plus intéressant, car il permettra certainement de définir un nouveau cadre de développement.
En conclusion, il s'agit d'engager de vraies réformes structurelles, et non plus simplement conjoncturelles. C'est ce souffle nouveau, cette audace, cette inspiration qui manquent à votre budget, invalidant ses intentions vertueuses et soulignant toutes ses insuffisances. Il lui manque, monsieur le secrétaire d'État, l'horizon de la responsabilité, qui reste à construire ensemble. En fait, c'est une âme qui lui manque.
C'est en raison de ce manque et avec regret que je ne voterai pas votre budget.
L'irresponsabilité collective, même décentralisée, n'est ni un tabou, ni une nécessité, ni une fatalité. Nous devons oser une autre vision de la France, une autre vision de ces peuples d'outre-mer, en la soumettant aux imaginations et aux audaces ; une vision moderne d'une société qui change, et qui s'affirme dans une union de responsabilités autonomes et vivantes.
Mais nous devons le faire maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.).