La conséquence directe en est une diminution sensible de la rentabilité des armements – nombre d'entre eux sont au bord du dépôt de bilan – et du salaire des équipages.
Je comprends et partage l'inquiétude des pêcheurs qui ont investi des sommes importantes dans leur outil de travail et s'interrogent sur leur avenir. Ceux que je rencontre chaque jour à Ouistreham, Courseulles, Port-en-Bessin ou Grandcamp, comme tous leurs collègues de France et d'outre-mer, n'acceptent plus d'aller en mer pour des salaires de misère dans les conditions de pénibilité et de dangerosité connues sur tous les bancs de cet hémicycle. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)