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Intervention de Jean-Christophe Lagarde

Réunion du 12 mai 2009 à 21h30
Modification du règlement de l'assemblée nationale — Après l'article 3, amendement 7

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Je serai aussi bref que mon collègue, monsieur le président.

J'ignore si une telle mesure a sa place dans le règlement. Mais lorsque, sous la présidence de Jean-Louis Debré, j'assurais une vice-présidence de cette assemblée, la question était d'abord de savoir s'il fallait ou non autoriser les ordinateurs dans l'hémicycle. Théoriquement, en effet, les députés ne doivent rien faire d'autre en séance qu'écouter les débats. Or, nous le savons tous, il nous arrive de nous distraire en lisant des informations utiles à l'exercice de notre mandat ; M. Braouezec le sait aussi, qui lit parfois des livres en séance. Bref, il n'y avait pas de raison d'interdire les ordinateurs ; c'est pourquoi ils sont aujourd'hui autorisés.

Dès lors, je pose la question : si l'on autorise les ordinateurs, au nom de quoi ne pourrions-nous pas accéder à l'Internet ? Cela n'a aucun sens. Pour écrire ou lire nos e-mails, il suffit d'ailleurs de sortir de l'hémicycle et d'y revenir aussitôt pour travailler déconnecté.

Permettre l'accès aux amendements dématérialisés ne suffira pas ; nous devons, comme dans la plupart des parlements européens, avoir accès à l'information et pouvoir faire notre travail de député en séance.

Quant aux pressions, l'argument est fallacieux : seuls ceux qui sont susceptibles de les subir les craignent ; les autres, qui travaillent au service de la nation, n'ont rien à en craindre. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.)

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