Permettez-moi d'être en total désaccord avec vous. Nous touchons ici à l'urbanisme commercial, c'est un fait, mais nous touchons aussi à l'organisation du développement économique.
Vous nous renvoyez à des lois systématiques mais j'ai participé des nuits entières, ici, au débat sur la LME. Nous avons présenté des amendements pour maintenir le seuil. Mme Louis-Carabin a également mené une bataille très courageuse pour essayer de réduire cette possibilité de passer mécaniquement, sans autorisation, à 1 000 mètres carrés, d'autant plus que le rôle des élus et des chambres de commerce à l'intérieur de la politique d'urbanisme commercial a été restreint. Actuellement, nous constatons une espèce de libéralisation systématique de la construction de surfaces supérieures à 300 mètres carrés.
Comment pouvez-vous répondre, quand on vous interroge sur des questions essentielles, que le problème sera traité à une date ultérieure ? Depuis le commencement de ce débat, vous ne nous avez envoyé aucun signe positif. Pourtant le problème est réel. Faute de lutter contre le monopole, vous vous contentez de dénoncer la profitation ou les oligopoles. Il faut pourtant reconstruire la dynamique commerciale et, si cette loi fait l'objet d'une déclaration d'urgence, n'est-ce pas justement parce que vous vouliez envoyer un signal fort ?