Je regrette que M. Didier Robert ne soit pas là : j'aurais aimé que nous nous accordions, entre députés d'outre-mer, pour préférer à la recherche de l'effet médiatique le souci de cohérence. Quand la crise fait rage, on ne peut pas dire une chose puis adopter une autre posture dans l'hémicycle.
Comment peut-on défendre le petit commerce de proximité, comment peut-on condamner les situations de monopole outre-mer quand, dans le même temps, on refuse purement et simplement de rétablir des outils de régulation qui ont fait leurs preuves hier – je veux parler du fameux seuil des 300 mètres carrés qui existait auparavant – ? M. Diefenbacher a demandé un peu de souplesse, soit, mais, avant la loi LME, cette souplesse n'existait-elle pas ? La législation n'assurait-elle pas une protection dans nos territoires d'outre-mer ? Nous devons faire preuve de cohérence.
Monsieur le secrétaire d'État, nous vous l'avons dit hier, nous ne voulons pas que tout soit renvoyé aux états généraux. L'objectif recherché par ces amendements doit sinon être inscrit dans le marbre, en tout cas faire partie des discussions lors de rendez-vous prochains.