…le service public de l'énergie doit désormais miser plus qu'il ne l'a jamais fait sur les énergies renouvelables, non polluantes et alternatives. Je préconise la constitution d'un grand service public de l'énergie qui puisse, indépendamment de toute rentabilité immédiate, investir au nom de l'intérêt général dans la recherche et le développement de solutions nouvelles.
Cette approche environnementale est non seulement une approche économique et écologique, mais aussi une approche sociale, qui ne doit pas exclure, y compris à travers la nécessaire fiscalité sur la pollution, les milieux populaires et les catégories les plus modestes, de nos pays développés et des pays sous-développés. C'est ce que l'ONG Oxfam vient de nous rappeler, aujourd'hui, en soulignant le coût humain du réchauffement climatique.
Mes chers collègues, j'arrive à la fin de mon propos.