De toute évidence, les collectivités locales, qui subissent déjà de plein fouet le désengagement de l'État et les effets de la crise, ne peuvent s'engager seules dans un tel programme. Elles comptent sur un partenariat avec l'État et elles ont besoin rapidement de réponses précises car le dossier de candidature de la France doit être remis à l'UEFA en février prochain, ce qui nécessitera, pour la Fédération française de football, d'avoir toutes les assurances en septembre et octobre au plus tard.
La presse s'est fait l'écho, madame la secrétaire d'État, du refus du Premier ministre de faire suite à votre demande de recourir à l'emprunt d'État qui sera lancé en 2010 auprès des Français, pour financer une partie de ces grands investissements que nécessite l'accueil d'une telle compétition.
Ma question est donc claire : qu'en est-il aujourd'hui de l'engagement de l'État dans la préparation de l'Euro 2016 ? L'État sera-t-il aux côtés des collectivités locales, en ce qui concerne tant l'organisation de l'événement lui-même que la réalisation des investissements nécessaires ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe SRC.)