Fête de la nation et de son unité, elle est devenue la fête de la nation citoyenne, celle des hommes libres qui en font la richesse. Ces hommes libres furent aussi ses défenseurs, rançon de leur liberté. Nous devons donc avoir, le 14 juillet une pensée pour tous ceux qui, en défendant leur patrie, ont sauvegardé leur liberté et par conséquent la nôtre, au prix de leur vie.
La retraite du combattant symbolise, depuis la Grande guerre, la reconnaissance et la gratitude de la nation. Or, pendant près de trente ans, depuis 1978, son indice de référence n'a pas changé. Ce n'est qu'en 2006 que, à l'initiative des différents rapporteurs du budget des anciens combattants et de la majorité présidentielle, le montant de la retraite a enfin été relevé de deux points d'indice, apportant ainsi un début de satisfaction à une revendication ancienne et légitime du monde combattant. De nouvelles revalorisations sont intervenues en 2007, 2008 et 2009, portant ainsi la retraite à 558,42 euros, soit près de 29 % de plus qu'en 2006.
Le Président de la République s'est fixé comme objectif d'atteindre les 48 points d'indice d'ici à la fin de la législature. Or ce but ne sera pas atteint sans une nouvelle revalorisation l'an prochain. Compte tenu de l'évolution démographique et du plafond prévu par la loi de programmation des finances publiques – à condition qu'il soit maintenu -, il sera possible de financer une telle mesure.
Inscrire la revalorisation dans le projet de loi de finances initial, dès son dépôt sur le bureau de notre Assemblée, serait une marque de respect et de confiance de la République à l'égard de ses combattants.
Monsieur le secrétaire d'État, quelles sont vos intentions ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)