Permettez-moi, madame la présidente, d'illustrer quelque peu nos débats par des exemples concrets. Dans le Douaisis, dans le Nord de la France, à Wagon automotive et Inoplast, qui sont des sous-traitants du secteur de l'automobile, ainsi que chez Renault, les ouvriers sont mis au chômage partiel. Si le cas des travailleurs de Renault est pour l'instant réglé, les pertes subies par bon nombre d'ouvriers, qu'ils appartiennent à cette entreprise ou à d'autres, sont très lourdes : de l'ordre de 300 euros de manque à gagner par mois, soit une somme considérable en proportion des salaires des ouvriers.
Les députés communistes et républicains considèrent qu'il est indispensable de protéger au maximum les salariés de cette crise dont ils ne sont pas responsables. L'idée que nous proposons est de prendre de l'argent disponible pour les dividendes afin de garantir le maintien intégral des salaires des travailleurs en situation de chômage partiel. Ce serait, à notre sens, un juste retour des choses pour les salariés, qui sont les seuls créateurs de richesses.
Comme on dit souvent, la vie est une question de priorité : entre le camp des capitalistes et celui des travailleurs, les députés communistes et républicains ont choisi !