Nos cris ne viennent pas seulement du coeur ; ils viennent aussi de la raison, mes chers collègues de la majorité. Lorsque demain des entreprises fermeront sur vos territoires, vous serez à nos côtés pour jouer les pompiers ; mais on ne peut le faire en étant également pyromane. Il faut donc anticiper, et affirmer clairement que l'on ne peut accepter de voir des emplois ainsi menacés lorsque quelques centaines d'actionnaires s'en mettent plein les poches ! Ce cri du coeur est donc aussi, je le répète, celui de la raison, car il y va de l'avenir industriel de notre pays.