Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, monsieur le président de la commission des finances, mes chers collègues, je rappellerai, pour commencer, la teneur de quelques dépêches tombées hier et ce matin et qui décrivent bien le contexte actuel.
Nous avons ainsi appris, hier, que l'UNEDIC prévoyait 690 000 chômeurs supplémentaires pour 2009. Cet organisme, dont certains se demandaient naguère de quelle manière utiliser les excédents, annonçait en outre qu'il deviendrait déficitaire à partir de cette année.
Un journal réputé sérieux nous informait, hier aussi, que 2 500 licenciements allaient être annoncés. Encore ces chiffres ne concernent-ils pas le secteur dit « diffus ».
Hier encore, syndicats et patronat se sont réunis pour débattre de l'agenda social. Or, une dépêche indique qu'ils ne sont parvenus qu'à un accord minimal et que le patronat a refusé d'inscrire à l'agenda social une discussion sur les salaires.
Hier toujours, une dépêche annonçait – écoutez bien ces chiffres, monsieur le secrétaire d'État – que le plus grand licencieur français,…