Cette situation appelle deux constats. Le premier, que nous pouvons vérifier quotidiennement dans nos circonscriptions, rejoint en partie le vôtre : la France, c'est vrai, n'est pas épargnée, et beaucoup de nos concitoyens souffrent depuis le dernier trimestre 2008 de la hausse du chômage et du chômage partiel en raison notamment des restructurations et des fermetures d'entreprises. Sur tous les bancs de cet hémicycle – je tiens à faire preuve d'honnêteté (Exclamations sur les bancs du groupe GDR) –, toutes et tous, nous montons au créneau pour soutenir ceux qui sont touchés. Toutefois, même si nous avons tous été scandalisés par des dossiers emblématiques, je refuse d'entendre stigmatiser des centaines de chefs d'entreprises qui se mobilisent quotidiennement afin de trouver pour leurs salariés des solutions, qui soient responsables et acceptables, aux difficultés réelles qu'ils rencontrent. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)