En dépit de nos divergences, aucune de ces deux logiques ne doit être tournée en dérision ou balayée d'un revers de la main. Devant l'ampleur de la crise que nous traversons, nous devons rester modestes et débattre sereinement pour trouver les solutions les mieux adaptées.
Avant d'entrer dans le coeur du texte, je ne peux que regretter une nouvelle fois la décision du bureau de la commission des finances de censurer plusieurs articles du texte avant même qu'il ne soit examiné en commission. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe GDR.) La répétition de cette pratique nous interdit de débattre de nos propres propositions et confère au Gouvernement une suprématie pour légiférer en contradiction totale avec l'esprit de la dernière révision constitutionnelle.