Je suis surpris par la teneur de ce débat parce que j'ai encore en mémoire les interventions de nos collègues ultramarins, qu'ils siègent sur les bancs de gauche ou de droite. Tous insistaient sur un certain nombre de points. Tout d'abord, ils soulignaient que si la République est une et indivisible, les territoires qui la composent sont divers. Ils insistaient donc toujours sur la spécificité des territoires ultramarins, et demandaient que certaines politiques soient abordées non pas au niveau national, mais de manière transversale au niveau local et régional, par le biais du secrétariat d'État à l'outre-mer. Or j'ai l'impression que l'on fait maintenant du rétro-pédalage pour aller vers une remise en cause d'une telle évolution. Pourtant, les spécificités des territoires ultramarins ne peuvent pas être mieux prises en compte que par ce secrétariat d'État. Je ne vois donc pas de raison de voter cet amendement.