Et tous les locataires n'ont pas accès à l'APL, c'est le moins que l'on puisse dire.
Dans les deux tiers des villes, ce qui représente l'immense majorité de notre territoire national, la hausse continue. En Île-de-France, le prix moyen du mètre carré est de 17,20 euros, ce qui est énorme, comme en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Cet amendement propose un gel de trois ans de façon à freiner un peu l'augmentation des loyers. Les propriétaires n'y perdraient pas puisqu'ils ont beaucoup gagné au cours des dix dernières années, et cela soulagerait les locataires, dont un grand nombre, en plus, dans la situation de crise où nous sommes, risquent de perdre leur emploi ou d'être en chômage technique et de voir diminuer leurs revenus.
Vous avez refusé un certain nombre de propositions dans le plan de relance. On peut en discuter. Le gel des loyers, en tout cas, est une très bonne mesure. Vous avez souligné les inconvénients d'une baisse de la TVA, qui serait indifférenciée et profiterait dans certains cas aux importations et non à la production nationale. Là, vous pourriez améliorer directement le pouvoir d'achat des ménages, qui pourraient ainsi augmenter leur consommation alimentaire, qui est également un poste très contraint de tous les foyers ayant de petits revenus.