…mais au fait qu'ils s'associent aux préoccupations que vont exprimer plus d'un million de nos concitoyens dans le cadre du mouvement interprofessionnel.
Je souhaite, monsieur le président, faire trois remarques concernant l'organisation de nos débats.
Premièrement, la présence de quelques-uns d'entre nous dans l'hémicycle ne nous empêche pas d'être totalement mobilisés dans cette démarche, dans cette réflexion et dans cette lutte contre tous les processus politiques néfastes qui sont à l'oeuvre dans notre pays.
Deuxièmement, nous avions souhaité que, compte tenu de cette situation, l'Assemblée ne siège pas aujourd'hui. Si je fais ce rappel au règlement, ce n'est pas pour contester les décisions de la conférence des présidents, mais parce que – je vais m'en expliquer – j'ai trouvé remarquable la façon dont nous avons préparé nos débats sur ce texte. J'en profite d'ailleurs pour saluer le travail de M. le rapporteur, qui a su associer à ces travaux les membres de la commission, notamment ceux du groupe d'étude. J'ai, pour ma part, eu l'occasion de participer à la quasi-totalité des auditions qu'il a organisées et je peux témoigner qu'un travail considérable a été accompli. Or il me semble que nous risquons aujourd'hui de gâcher le métier car, en comparaison de ce qu'ils ont été jusqu'à présent, nos débats vont perdre en intérêt.
J'observe enfin que nos travaux sont très hachés. Voilà deux jours que ce texte cède le pas à d'autres débats inscrits à l'ordre du jour de l'Assemblée ; ce sera encore le cas cet après-midi et nous nous retrouverons peut-être lundi prochain. On peut rêver mieux pour ce qui est de la clarté !
Au-delà du fait que les membres de notre groupe sont totalement mobilisés par le mouvement interprofessionnel et politique qui rassemble aujourd'hui la grande majorité de nos concitoyens, nous sommes, je crois, nombreux à regretter que le logement soit toujours un peu le parent pauvre de nos ordres du jour. Au moins puis-je former le voeu que, malgré l'absence de nos collègues de la majorité ou de l'opposition qui, très intéressés par ce texte, auraient souhaité participer jusqu'au bout à son élaboration, le logement cesse d'être le laissé-pour-compte des priorités que le Parlement se donne.