Ainsi, dans un article publié dans la Revue de droit social en avril 2007, le professeur Emmanuel Dockès, professeur à l'université de Lyon, écrit : « Cette réforme attise la curiosité la plus vive. En effet, bien qu'elle soit issue d'une habilitation pour recodifier, elle apparaît être la première décodification qui ait atteint ce point de maturité en droit français. L'opération a consisté en un long et difficile mélange des lois du droit du travail pour les étaler ensuite plus ou moins au hasard rajoutant ici et là quelques ornements complexes, inattendus, absurdes parfois. En définitive, l'oeuvre réalisée ne manque pas d'humour involontaire et l'esthétique choisie rappelle le meilleur incongru des tableaux de Jérôme Bosch. Le plan du nouveau code a préféré délaisser les rivages ennuyeux de la rationalité. L'inspiration se situe entre l'inventaire à la Prévert et la célèbre encyclopédie chinoise de Borges ».