Vous n'avez de cesse, madame la secrétaire d'État, de nous annoncer une politique ambitieuse ; or les objectifs de dépenses fixés dans cet article démontrent qu'il n'y a pas progression, mais régression.
Sans revenir sur les 250 millions détournés chaque année au détriment des familles, je voudrais vous donner rendez-vous l'an prochain et vous verrez qu'ensemble nous constaterons bien des manquements. Vous n'aurez pas signé la convention d'objectifs et de gestion avec la CNAF fin novembre, comme vous vous y êtes engagée ici, voici deux jours ; vous savez que c'est impossible, même si le nouveau directeur général de la CNAF, qui était jusque-là le directeur adjoint du cabinet de Xavier Bertrand, a été nommé hier en conseil des ministres. Vous n'aurez pas créé, comme vous vous y êtes engagée, les 50 000 places s'agissant des assistants familiaux, et je ne tire pas de plan sur la comète car votre mesure de regroupement est insuffisante. Vous n'aurez pas créé les 22 000 places de crèches promises : vous ne vous en donnez pas les moyens financiers et vingt-sept mois sont nécessaires pour construire une crèche. Vous n'aurez toujours pas créé l'allocation au premier enfant promise par le candidat à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy, que je compléterai, bien sûr, par la demande des associations familiales concernant l'allocation au dernier enfant.