Si le rapport de l'INSERM comprend de bonnes choses, on y note également des manques cruels. Les données épidémiologiques sont rarissimes et les expériences validées de prévention des abus de jeux ne sont pratiquement pas documentées. Le rapport de l'INSERM constitue donc un élément intéressant mais pas suffisant pour préconiser des mesures opérationnelles et mener une politique validée. Voilà pourquoi nous menons d'autres études avec l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies.
Par ailleurs, le Gouvernement s'est engagé à prendre en compte les préoccupations légitimes sur les abus de jeux dans son projet de loi encadrant l'autorisation des jeux d'argent en ligne qu'il devrait présenter cette année au Parlement si nous parvenons à un rapport assez documenté en la matière. je m'engage donc à forcer le pas en ce domaine.