Cet amendement vise à présenter au Parlement un rapport sur la mise en oeuvre d'une politique de lutte contre les addictions au jeu avant le 30 juin 2009.
Au-delà de l'addiction aux jeux vidéo, il s'agit de mettre en avant que certaines personnes sont totalement dépendantes de jeux plus classiques. Plusieurs études évaluent à 0,8 % de la population les personnes concernées.
Cette addiction est renforcée par le fait qu'aujourd'hui une image valorisante a été donnée à un certain nombre de jeux. On pourrait citer le poker ou d'autres jeux d'argent qui ont quitté les salles obscures et une image quelque peu cinématographique pour avoir une image plus « people », plus scintillante, plus attractive, puisque des personnalités connues se livrent à ces jeux et en donnent donc une image brillante, positive, sans d'ailleurs qu'il s'agisse de leur en faire le reproche.
Certains de nos concitoyens se sentent attirés par ces jeux sans avoir nécessairement les moyens financiers ni psychologiques de résister. Il nous paraît donc absolument nécessaire que le travail dont vous nous avez dit qu'il était engagé pour ce qui concerne la cyberdépendance le soit aussi pour l'addiction aux jeux plus classiques.