C'est en effet un vrai bazar ! Nous considérons donc qu'il convient de rationaliser désormais le conditionnement du tabac à rouler, comme l'a été le conditionnement des cigarettes.
Nous proposons également de taxer le papier à rouler à la même hauteur que le tabac à rouler, soit à 58,57 %. Cela signifie, entre autres, que la vente d'un carnet de 100 feuilles au prix public d'un euro rapporterait 60 centimes d'euros sous forme de taxes à l'État.
Cette fiscalisation vise surtout à améliorer la cohérence du dispositif législatif de lutte contre le tabagisme. Elle permettrait ainsi de responsabiliser les producteurs de papier à rouler et, surtout, de protéger les jeunes consommateurs de l'accès à ce type de produit.