Quasiment !
À partir de là, ne s'apprête-t-on pas à pérenniser une situation anormale, où c'est le patronat qui décide, avec une opacité totale des finances ? N'a-t-on pas vu les participations des entreprises servir, pour la médecine du travail, à des investissements dans l'immobilier, par exemple ?
Je continue mon propos concernant les pollutions environnementales, et plus particulièrement les pesticides. Un rapport officiel de l'Union européenne portant sur 2006, rendu public récemment, montre que les fruits, légumes et céréales vendus dans l'Union européenne contiennent des niveaux records de pesticides. En France, 44 % des échantillons analysés étaient contaminés, dont 6 % dépassaient les limites maximales en résidus. En outre, cinq des pesticides les plus fréquemment retrouvés sont classés comme cancérigènes, mutagènes ou perturbateurs pour le système hormonal. Qu'attendez-vous, madame la ministre, pour concrétiser les promesses du Grenelle de l'environnement de réduire de moitié l'usage des pesticides ?