Il est d'ailleurs symbolique que nous débattions de ce budget en pleine période de commémoration, en particulier à la veille de celle du 11 novembre qui sera célébrée cette année, pour la première fois, sans plus aucun survivant.
Les bénéficiaires de ce budget sont chaque année, hélas, moins nombreux. Et le budget baisse. Or cette baisse est bien regrettable car, en fin de compte, il représente fort peu de chose ramené au budget de l'État, mais beaucoup par rapport aux besoins à satisfaire.
Vous n'y êtes bien sûr pour rien, monsieur le secrétaire d'Etat, car c'est à Bercy que se font les arbitrages avec, en la matière, de mauvaises habitudes. Néanmoins peut-on se contenter d'une gestion comptable aussi étriquée quand il s'agit de ceux qui ont servi la France au péril de leur vie, ceux à qui nous devons la liberté et la paix ? Pourquoi faut-il chaque année cette guerre de tranchées entre vous, nous et Bercy, pour arracher quelques concessions, comme, par exemple, ces deux points de retraite supplémentaires proposés dans un de nos amendements ? Quelle misère, pour ne pas dire quelle mesquinerie ! (Approbations sur les bancs du groupe SRC.)