Monsieur le président, messieurs les secrétaires d'État, mes chers collègues, les crédits de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation » sont en baisse de 3,95 %. En revanche, la dotation par pensionné augmente de 2,5 %. Ce constat permet une nouvelle fois au budget des anciens combattants d'aller dans la bonne direction. En effet, dans le cadre actuel nécessairement rigoureux et économe, il permet une avancée dont il s'agit d'évaluer le rythme. Est-ce celui du pas rapide du chasseur alpin ? Est-ce celui, plus lent, mais plus ample, du légionnaire ? Je crains que ce ne soit à la fois le premier par l'amplitude et le second par la lenteur. On a aussi eu droit au pas suspendu britannique avec une augmentation au 1er juillet, au lieu du 1er janvier, de la retraite du combattant. Nous sommes beaucoup à souhaiter que le rythme soit plutôt celui des bersaglières : 130 pas à la minute, 130, comme le plafond de la rente mutualiste que nous souhaitons ! Je parle des petits pas de la droite : la gauche, elle, comme dit le poète, était immobile à grands pas.