La retraite du combattant s'élève aujourd'hui à un peu plus de 500 euros par an, c'est-à-dire 42 euros par mois : la moitié du plein d'une voiture ! Monsieur le secrétaire d'État, acceptez les amendements visant à relever de trois points cette retraite : cela représenterait une dépense d'une trentaine de millions en fonction de la date d'application.
Par-dessus tout, il y a la parole de l'État. Vous allez sortir un amendement visant à revaloriser de deux points la retraite. La recette est connue : on se fait prier, on n'inscrit rien et, soudain, c'est le geste auguste du donneur, la divine surprise, celle qui rejette dans l'ombre toutes les insuffisances du budget.