Il conviendrait d'ailleurs, que son rôle en matière de prestation s'étende et qu'il puisse être chargé du traitement des pensions des anciens des missions extérieures. En effet, le projet en cours, qui reviendrait à confier cette tâche à la direction des ressources humaines du ministère de la défense, n'est pas sans inquiéter ses ressortissants.
Cette demande va me servir de transition vers une revendication qui m'est chère, monsieur le secrétaire d'État, et que j'ai déjà abordée dans cet hémicycle : l'extension de notre devoir de reconnaissance aux combattants de toutes les générations du feu.
En effet, le prix du sang ne doit par varier selon les conflits, selon leur caractère politique ou non, et une parfaite égalité doit régner entre les différentes générations de combattants. Si les deuxième et troisième générations du feu ont pu bénéficier de mesures d'attribution plus favorables, voire totalement dérogatoires, peut-on durablement admettre que nos unités engagées depuis vingt-cinq ans en Afrique, en ex-Yougoslavie ou en Afghanistan, courent moins de risques que leurs aînés, pour leur refuser les mêmes conditions d'attribution ?