Ou alors, il y aurait quelque chose que je ne comprendrais pas dans la logique politique.
D'autant plus, que votre logique est toujours la même au fil des années, depuis 2002, gouvernement après gouvernement, Premier ministre après Premier ministre. Nous vous avions indiqué, lors de l'examen de la loi de finances pour 2007 que celle-ci était loin de nous enthousiasmer, et qu'elle n'apporterait pas à notre pays l'élan dont votre prédécesseur nous disait qu'elle était porteuse. Vous savez que c'est bien la loi de finances qui doit donner l'élan. C'est l'acte essentiel de notre assemblée, qui, à travers la loi de finances, tente de valoriser un certain nombre d'indicateurs. Vous nous juriez, la main sur le coeur, qu'on allait voir ce qu'on allait voir, notamment en matière de pouvoir d'achat et de croissance.
Aujourd'hui, le constat s'impose, à tel point que vous nous avez dit tout à l'heure, en ce qui concerne la loi de finances pour 2008, que vous « feriez le point » lors des six premiers mois de l'année prochaine.
Monsieur le ministre, personne ne souhaite l'échec.