Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, après les promesses du printemps, les cadeaux de l'été et l'intermède du projet de loi de finances, nous commençons à aborder la réalité à laquelle sont confrontés nos concitoyens. Mon sentiment est que, dans ce projet de loi de finances rectificative comme d'ailleurs dans le projet de loi de finances, vous ne prenez pas vraiment la dimension des attentes des Français. J'observe d'ailleurs qu'au moment même où nous discutons ce projet de loi de finances rectificative, un autre projet de loi se dessine pour traduire le verbe présidentiel : on se demande ce dont nous discutons ici.