Je savais que Mme Lagarde était une personne volontairement optimiste, mais je me demande si son optimisme ne mériterait pas d'être quelque peu tempéré au regard de la réalité de la situation économique mondiale à laquelle nous sommes confrontés.
En effet, un certain nombre d'indicateurs pourraient assombrir les perspectives : je pense à la parité entre l'euro et le dollar, à la crise financière et à la révision à laquelle viennent de procéder le Fonds monétaire international et la Commission européenne elle-même sur la croissance attendue en 2007 et en 2008. Ne pensez-vous pas, monsieur le ministre, que tout cela fait peser un petit risque sur les perspectives de croissance de notre pays ?