Monsieur le ministre d'État, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, avec le Grenelle de l'environnement, vous avez réussi à rassembler les Français sur les enjeux écologiques qui s'imposent à nous tous. Demain, vous allez rejoindre la Conférence des Nations unies à Bali, rendez-vous majeur qui vise à établir la feuille de route de l'après-Kyoto et où vous porterez la voix de la France.
Comme vient de le rappeler le rapport alarmiste des experts du GIEC, le réchauffement climatique s'accélère et met en péril l'ensemble de notre planète, avec un risque accru de montée des mers et des océans. Sur nos côtes méditerranéennes, les plages reculent et la menace qui pèse sur les lagunes conchylicoles nous oblige à mettre en place des politiques de gestion intégrée des zones côtières. Ces initiatives se traduisent actuellement par la plus grande opération de sauvegarde du littoral méditerranéen qui débute sur le lido entre les villes de Sète et d'Agde,
La France se veut exemplaire dans la lutte contre le réchauffement climatique, avec les mesures fortes annoncées par le Président de la République, mais cette ambition, que nous partageons avec les autres pays de l'Union européenne, n'est pas suffisante face à ce défi mondial. Quelle est la position de la France et quels sont nos objectifs dans les négociations qui s'ouvrent ? Comment inciter et aider nos partenaires, notamment les pays émergents, à jouer le jeu et à s'engager dans ce combat primordial pour l'avenir de notre planète et pour les générations futures ? (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)