Monsieur le député, d'abord, je vous prie d'excuser Valérie Pécresse, qui préside en ce moment le comité pour l'énergie atomique, prévu de longue date. Toutefois, vous avez pu constater qu'elle a eu l'occasion, dans le cadre des questions au Gouvernement d'hier après-midi, de condamner à nouveau les actes de violence commis à l'encontre des personnes et des biens, les blocages et les séquestrations, et de réaffirmer l'urgence de rétablir une situation normale.
En outre, elle a souligné à juste titre la plus grande fragilité des étudiants qui, ne pouvant s'appuyer sur un réseau familial ou relationnel, avaient prévu de travailler au mois de juin pour gagner un peu d'argent, ou qui, devant s'inscrire pour la rentrée de septembre, ne peuvent pas fournir les résultats qu'on leur demande, ou encore qui, bénéficiant d'une bourse sur neuf mois, vont se trouver privés de ressources et de chambre. Ceux-là sont les plus en difficulté.
À Tours, seul le site des Tanneurs a connu de fortes perturbations. Toutefois, Valérie Pécresse vous assure que tous les moyens ont été mis en oeuvre pour assurer le maximum de chances de réussite aux étudiants et le maximum de sécurité pour tous. Avant les vacances universitaires, le président de l'université a organisé un vote électronique qui, à plus de 70 %, a été favorable à la reprise des cours. Il a veillé à ce que les rattrapages soient immédiatement organisés. À l'UFR de droit, par exemple, tous les cours en retard avaient été rattrapés avant les vacances.
Pour les autres sites, parfois plus fortement perturbés, le président de l'université a permis que 70 % des cours en moyenne soient assurés : aujourd'hui, grâce à son implication, ils sont dispensés dans d'autres locaux afin de donner aux étudiants toutes les chances de réussir leur année. La ministre l'a dit, les situations seront ensuite examinées au cas par cas pour permettre à tous les étudiants, notamment aux bénéficiaires de bourses ou de logements CROUS, de faire face à l'éventuel report de quelques jours des examens.