Dans un rapport d'information sur les mesures de sûreté concernant les personnes dangereuses, les sénateurs Philippe Goujon et Charles Gautier indiquaient que « s'il est indispensable de limiter le plus possible le risque de récidive, celui-ci ne peut, dans une société de droit respectueuse des libertés individuelles, être complètement éliminé. Le risque zéro n'existe pas ». Nous ne pouvons pas accepter un modèle de société qui sacrifie nos libertés au profit d'un objectif illusoire de « risque zéro ». (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche – « Zéro ! Zéro ! » sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)