Ce qui est d'un goût douteux, c'est de lancer un débat de santé publique dans la presse people autour de ce type de question.
Ce qui est d'un goût douteux, madame la ministre, c'est de traiter les problèmes de l'anorexie en s'intéressant essentiellement à ce qu'en penseront un certain nombre d'articles de la presse people. J'estime que ce n'est pas le lieu idéal pour traiter de santé publique. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Plus sérieusement – et je pose la question avec une certaine gravité –, va-t-on déclarer des gens aptes ou inaptes au travail sur la base d'un critère qui serait celui de l'indice de masse corporelle ?
Si un examen médical doit être fait pour prendre en compte l'adaptabilité au travail, ce doit être par rapport à un ensemble de signes cliniques, et non à un signe biologique. Ce serait une innovation introduite dans la loi, une approche caricaturale de l'activité médicale.