Il suffit de demander aux parents – c'est un problème d'éducation – de calculer l'indice de masse corporelle de leurs enfants : c'est très facile ! Et l'on sait à quel moment l'enfant peut basculer d'un côté ou de l'autre. Il ne faut donc pas tout ramener à une question de moyens.
C'est la raison pour laquelle des pays comme les États-Unis réfléchissent aussi à des propositions de loi sur ce thème.
À partir du moment où existent des dangers et des dérives, qui pourraient conduire à une certaine exploitation de cette situation, le législateur peut intervenir.
La démarche de cette proposition de loi est davantage préventive que curative. Il s'agit surtout de dire : « Attention, ne dépassez les bornes. Et si vous ne les dépassez pas, vous ne risquez pas d'être sanctionné. »
Si Valérie Boyer a défini des critères de référence au niveau du code pénal, c'est pour montrer l'impact et l'importance que cette pathologie peut avoir sur la société.
C'est la raison pour laquelle il est important que nous votions ce texte, qui va dans le sens d'un meilleur équilibre, sans pour autant vouloir normaliser à tout prix notre société et faire en sorte que nos enfants soient uniformes. Il s'agit de dire : « Attention, ne dépassons pas les bornes ! » Et cela vaut autant d'un côté que de l'autre.
Les dangers sont réels. Et à partir du moment où l'on tombera dans la phase d'irréversibilité, la partie sera perdue. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)