On comprend tout l'intérêt que présente, pour le Gouvernement, la date du 1er janvier. Une fois l'annualisation pratiquée, les salariés n'auront qu'à s'incliner. Or nous entrons manifestement dans une période d'inflation. Celle-ci servira en quelque sorte à mettre en place une nouvelle répartition des richesses, au détriment de ceux qui les produisent et au bénéfice de ceux qui les exploitent. Nous ne pouvons pas suivre le Gouvernement sur ce terrain, puisqu'il propose de remplacer le système actuel par un autre, qui sera encore moins avantageux pour les salariés.
(L'amendement nos 32 et 663 à 683 sont adoptés.)
(L'article 3, modifié par les amendements adoptés, est adopté.)