Je suis surpris par la double surprise de M. le rapporteur et de Mme la ministre ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous discutons là d'une question essentielle pour l'avenir de la santé en France, pour l'avenir de l'hôpital, et je remercie nos deux collègues de l'avoir à nouveau soulevée. En effet, si nous laissons passer de telles dispositions, ce sera un véritable coup bas. M. Nayrou l'a rappelé, les élus seront écartés des grandes décisions concernant l'avenir de leur hôpital, dont le directeur tout puissant sera aux ordres de l'ARS. C'est toute la philosophie du texte que nous combattons, parce que nous ne voulons pas voir disparaître notre système hospitalier. C'était donc le devoir de nos deux honorables collègues que de poser à nouveau la question dans des termes un peu différents. J'en appelle à la sagesse et au sens du devoir de chacun d'entre nous pour voter ces amendements afin de rendre aux élus du vote populaire toute la place démocratique qu'ils méritent.