…que vous avez évoqués sont à l'image d'un groupe parlementaire qui, à bien des égards, pourrait servir de modèle.
Monsieur le président de la commission des finances, comme à votre habitude, vous avez présenté un exposé très clair. Je dois vous en féliciter, même si je n'en partage pas toutes les conclusions, bien sûr.
Vous avez évoqué, ainsi que Bruno Le Maire, une baisse de la part des revenus du travail dans la valeur ajoutée et un partage des richesses de plus en plus inéquitable. Les chiffres montrent que vous n'avez pas raison. L'indicateur le plus utilisé en la matière, le taux de marge des entreprises défini par le rapport entre l'excédent brut d'exploitation et la valeur ajoutée, s'est stabilisé depuis dix ans autour de 31 % – il se situait à 31,2% en 2007. À cet égard, je note que le taux le plus favorable à la répartition du capital a été atteint sous un gouvernement que je ne soutenais pas, en 1989, avec 33 %.
Vous avez défini quatre priorités. Il s'agit pour vous que les banques financement véritablement l'économie, que les entreprises bénéficient de moyens de financement, qu'une vraie politique du logement soit menée et que la politique de l'emploi soit développée. Permettez-moi de vous rappeler certaines mesures prises par le Gouvernement en ces domaines.
Tout d'abord, 50 milliards d'euros ont été directement dirigés vers l'économie productive depuis le mois d'octobre.
Par ailleurs, je note avec intérêt le satisfecit que vous avez délivré au Fonds stratégique d'investissement.