Je vous remercie de votre mansuétude, monsieur le président. (Sourires)
La crise est là : violente pour les plus faibles, méprisante pour tous les salariés, déstabilisante pour les entreprises, dévastatrice pour nos économies, douloureuse et angoissante pour les victimes de cette lourde défaillance annoncée d'un système libéral dont l'inconséquence a atteint son apogée !
Mais ce n'est pas la crise qui a gâché la fête et empêché vos réformes de porter les fruits attendus. II n'est pas inutile de rappeler que ce sont vos gouvernements qui ont en quelque sorte poussé à la crise, et qui ont fragilisé tous les fondements de notre économie. Vous avez joué, vous jouez toujours le jeu de la spéculation !
Vous spéculez sur le dos du salariat tout d'abord, en précarisant le travail à tous les étages…