On peut envisager, par exemple, d'instaurer un minimum de règles au niveau mondial, selon la même approche que pour le troisième pilier de Bâle II concernant le renforcement de la discipline de marché. Pour atteindre cet objectif, il faut que la chaîne de décision des sociétés financières soit revue et contrôlée par un organisme indépendant.
Enfin, la remise en cause des normes d'évaluation de risque devrait être au centre de l'éducation financière des décideurs. Il faut prendre l'habitude de gérer le risque. Je le répète, les professionnels financiers et économiques ont trop vécu dans une culture illusoire du non-risque.