La crise a bon dos pour les entreprises qui en profitent pour poursuivre dans la voie des délocalisations. Il est trop facile de rejeter toutes les responsabilités sur la crise mondiale. Il est possible et nécessaire d'agir ici et maintenant, en Europe et en France. Or, là aussi, vos décisions sont prises à contretemps. À l'injustice, vous ajoutez l'inefficacité.
La seule chose que vous ayez annoncée pour relancer l'activité, c'est l'ouverture des grandes surfaces commerciales le dimanche. On croit rêver – encore que cela relève plutôt du cauchemar ! Comme si cela allait apporter un euro de plus de pouvoir d'achat dans la poche des consommateurs ! En fait, vous profitez de la crise pour accélérer la déréglementation du travail et de ce secteur économique.
Prenez plutôt modèle sur le gouvernement britannique de Gordon Brown. Après la nationalisation des banques, la baisse des impôts pour les plus bas revenus et la baisse générale de TVA, il a annoncé que ces mesures de relance seraient financées grâce à une contribution des plus fortunés.