Je sais que tous ne sont pas favorables à ces actions de groupe – le MEDEF, notamment, a fait part de son désaccord – mais chacun doit comprendre qu'elles sont désormais nécessaires, ce dont un nombre croissant de parlementaires et de membres du Gouvernement sont d'ailleurs conscients. Je souhaite, pour ma part, que nous progressions le plus rapidement possible sur ce point.
La deuxième immoralité fut celle de la titrisation, qu'a évoquée avant moi notre collègue Louis Giscard d'Estaing. Des fortunes considérables ont été constituées par la titrisation de créances douteuses, parfois qualifiées de « pourries ». Des mots très forts ont été prononcés par les autorités de notre pays, qu'il s'agisse du Président de la République, du Premier ministre ou de la ministre de l'économie, laissant entendre que les fautifs seraient sanctionnés. Quand le seront-ils, monsieur le ministre, et de quelle manière ?