…réorganisation de la gouvernance financière mondiale et refus du protectionnisme.
La nouvelle régulation des marchés financiers, qui a fait l'objet d'un consensus, recouvre quatre aspects. Les agences de notation financière doivent désormais être soumises à une réglementation sur tous les marchés où elles opèrent. Pour obéir au choix politique de la transparence, tous les acteurs financiers, y compris les fonds spéculatifs, doivent être régulés ou surveillés. Il faut enfin lutter contre les trous noirs du système financier international et réformer le système de la rémunération et des bonus dans les banques, qui ne doit pas encourager les prises de risque excessives. Sur la base de ces propositions réalistes, nous pourrons construire une finance plus responsable.
J'aurai l'occasion de répondre plus complètement à vos questions. Mais je voulais d'ores et déjà camper la situation. Nous avons réagi à tous les niveaux. Sur le plan national, nous avons été parmi les premiers à intervenir, en mettant en place un circuit de financement et de contrôle. Sur le plan européen, l'action de la présidence française a été saluée : elle a su fédérer l'Union autour de propositions qui ont ensuite été portées au niveau mondial. Cette réaction d'ensemble prouve une capacité à cerner les difficultés et surtout à en sortir, sur le plan national, européen et mondial.
Je suis serein et très fier d'avoir participé à une telle action, que nous poursuivrons, tout comme nous le ferons des réformes structurelles dont notre économie a besoin, afin que nous soyons parmi les premiers, aussitôt que la crise aura été surmontée. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)