…c'est que notre pays traverse une crise profonde, bien antérieure à la crise financière mondiale dont les effets sont malheureusement encore devant nous.
Cette crise appelle un changement radical non seulement de la politique que vous conduisez depuis un an et demi, monsieur le secrétaire d'État, mais plus encore de la philosophie qui l'a guidée car la crise financière qui ébranle le monde n'est pas un accident de parcours, mais la preuve de l'échec massif et flagrant d'un libéralisme économique qui a conduit depuis deux décennies à déréguler tous les marchés.