Pour commencer, la loi dont nous discutons est un peu différente de celles que nous examinons habituellement, et pas seulement parce qu'il s'agit d'une loi organique. Lorsque nous débattons de sujets tels que l'éducation nationale ou la sécurité sociale, majorité et opposition échangent leurs opinions puis nous votons et une majorité se dégage. Là, il s'agit d'un projet de loi d'une autre nature : comme je le disais au président de l'Assemblée nationale, il s'agit de notre vie commune. C'est la raison pour laquelle, il faut essayer, autant que possible, de rechercher un consensus. Lorsqu'il s'agit de définir les droits du Parlement et ceux de l'opposition, vous conviendrez avec moi, monsieur le secrétaire d'État, qu'il est paradoxal de retenir des positions qui ne peuvent être partagées par l'opposition.
S'agissant du débat qui a lieu depuis le début de cette séance, je note que tous les amendements visent un même objectif.