Cet amendement tend à préciser le régime du référendum d'initiative partagée que la réforme constitutionnelle votée en juillet 2008 doit instaurer.
Ce référendum est extrêmement important pour nos concitoyens : il s'agit de les intéresser à la vie publique. À ce propos, je reprendrai l'excellente intervention de mon collègue Jean Mallot sur les services publics, en insistant sur deux réformes à propos desquelles le référendum aurait été parfaitement justifié.
La réforme de la carte judiciaire tout d'abord : nous parlions tout à l'heure des services publics ; or, dans mon département, l'Aveyron, cinquième de France par sa superficie, pas moins de vingt-deux juridictions ont été supprimées.