Dans ces conditions, je demanderai une suspension de séance de dix minutes, pour que nous puissions ajuster la façon dont nous allons poursuivre la discussion. Le Gouvernement nous reproche de ne pas mener la discussion avec sincérité. Or nous avons précisément la volonté de le faire.
Le groupe socialiste entend appeler votre attention sur un point, monsieur le secrétaire d'État. Ou bien vous considérez que le débat sur le pouvoir d'achat est essentiel, auquel cas il mérite plus que les quelques heures initialement prévues par les services de M. Karoutchi ; ou bien la question du pouvoir d'achat n'est pas essentielle à vos yeux, auquel cas elle ne mérite guère plus que le temps fixé initialement. Mais, dans le premier cas, ce sont les Français que vous prenez pour des benêts (Protestations sur les bancs du groupe UMP) ; dans le second, ce sont les députés de l'opposition, que vous devriez respecter davantage.