C'est une réalité, vous le savez, ce n'est pas la peine de gesticuler. Avec ces amendements, nous abordons la réalité du vécu de nos concitoyens et en particulier de ceux qui souffrent de la faiblesse du pouvoir d'achat.
Une information nous est parvenue ces jours derniers sur le coût des déplacements entre le domicile et le travail, parce qu'il n'y a pas que le coût du repas qui doit être pris en considération ; tout cela est lié, nos concitoyens n'ont qu'une bourse, ce qu'ils mettent dans un endroit leur manque ailleurs. Les déplacements domicile-travail n'ont cessé de se multiplier et de s'allonger depuis les années 70 et les années 80. Une étude montre que, pour un salarié de la région parisienne, le budget consacré à la mobilité se situe entre 300 et 350 euros par mois. Nous pensons qu'il faut prendre des mesures, comme celle que nous proposons dans nos amendements.
S'agissant des déplacements domicile-travail, le Gouvernement serait bienvenu de faire un peu plus que ce qu'il a prévu, à savoir conseiller une sorte de prime de 200 euros par an, au bon vouloir des entreprises. À votre bon coeur, monsieur le patron !